Le scrapbooking une art thérapie Partie 2

Bonjour,

Alors est-ce que la partie 1 vous a plu ? Cela interpelle hein !!

 Voici la partie 2

Scrapbooking : du ludique au thérapeutique ou quand le futile aide à avancer…Partie 2

Scrapper sa propre image

Nous avons tous débuté le scrap, en évitant consciencieusement, dans un premier temps  notre propre image !

Commence alors l’intérêt d’une vraie démarche thérapeutique conscientisée ou non.

Si nous sommes persévérants dans cette « aventure scrap-thérapeutique », nous arrivons au bout de quelques temps de pratique et de réflexion  à aborder nos propres photos ! Quelques fois juste celles de nos pieds, nos mains, notre cou, nos cheveux, notre dos… viendront ensuite les profils de ¾, les airs penchés, les yeux baissés … jusqu’à ce que l’on accepte notre image et que l’on se laisse photographier de face, le regard bien droit ! Ça y est, on ose se regarder et se laisser voir, on s’assume mieux, merci « Passion Scrap » ! C’est quand même grâce à toi !

Terminées les fuites de fin de crop où quand le terrible « Placez-vous, on va faire une photo de groupe !!! » retentit, les premiers arrivés se ruent sur les places arrières, mettant toute leur énergie à créer un rempart infranchissable par les moins chanceux, ceux qui ont mis plus de temps à réagir, ceux qui sont arrivés les derniers et qui ne parviendront pas à passer le mur du fond ! Ceux qui seront donc en première ligne et qui devront affronter le flash sans sourciller ! Ceux qui une fois sur deux ne verront jamais vraiment cette photo l’évitant comme la peste !

On va mieux pouvoir se regarder… On va pouvoir enfin commencer à s’aimer un peu ! Sans cela nous aurions passé notre vie à scrapper les photos de nos enfants, nos conjoints, nos amis, nos compagnons à quatre pattes… comme si il n’y avait qu’eux, dans nos vies, qui soient  dignes d’être mis en valeur !!! NON MAIS !

Scrapper pour apprendre à s’aimer

Ce qui au départ pouvait n’être qu’un passe-temps devient alors un réel moyen d’expression, un support à l’introspection, à la réflexion, à la connaissance de soi.

« On apprend indirectement à mieux vivre avec soi-même et les autres donc » tout en s’amusant. On apprend  à lutter contre tout ce qui a rapport à la mésestime de soi, la timidité, l’inhibition, la colère, la gestion des émotions...

Tous les ingrédients d’une thérapie comportementale (c’est l’action qui transforme l’individu) réussie,  individuelle ou collective se retrouvent dans le scrapbooking, crasbookin, pardon cracbookingue… enfin quoi ce truc américain là, qui se fait avec des photos, qui prend du temps et qui coûte cher, hein !!!

On y retrouve effectivement tout ce qui fait que l’instant présent reprend ses droits !

En scrappant on s’inscrit dans le moment, on est tout entier à ce que l’on fait… et c’est gratifiant. Pas de place dans la tête pour des pensées parasites… Si elles arrivent insidieusement, elles sont vite chassées, car il faut se concentrer !

Le scrap, au même titre que d’autres activités créatrices, agit comme un pansement de l’âme !

On y rencontre le rite qui nous rassure : saluer les cropines, s’installer, préparer ses accessoires, déballer ses encres, choisir ses papiers et ses photos, montrer ses œuvres et admirer celles des autres… échanger des  tuyaux, des idées, des techniques, des adresses, des produits…

On s’y exprime verbalement, à travers le titre, le journaling, les tags, les tampons qui délivrent les messages sans tabous : « Je t’aime », « Tu es la prunelle de mes yeux »,  « Tu es ma vie », « Toi rien que toi »…Ces messages que certains n’auraient jamais imaginé pouvoir dire un jour ! Ces mêmes messages, simples et forts, que l’on aurait tous aimé recevoir clairement de nos parents. Ces messages, qu’à force d’écrire sur les pages, on n’hésite moins à  prononcer, directement, à haute voix, à ceux que l’on aime ! Pas de place pour la retenue et les non-dits dans les pages de scrap !

Le scrap agit comme un vrai « débloqueur de pudeur » parfois !

 On y apprend à se rapprocher les uns des autres : mamie scrappe avec ses petits enfants, la mère de famille avec la chef d’entreprise, l’adolescente rebelle avec sa maman…tous servant une même cause : la créativité !

On s’y  exerce à externaliser ses émotions en les transformant en actions créatrices.

On y découvre le respect des vestiges, en  redonnant vie « aux petits bouts » oubliés, froissés, usés par nos anciens…On détourne, prolonge, restaure… On devient les porte- paroles de la mémoire collective et familiale …

On y côtoie le projet salvateur, celui qui nous propulse vers un futur créatif immédiat, celui qui occupe nos pensées positivement en nous donnant l’envie et l’énergie de nous lancer !

La dernière partie le 22 nov.

A bientôt

Carine et Delphine

Comments

[ascrapmoi77]

Je te comprends Nathalie, nous scrappons de toute façon un peu toutes de notre coté ! Une façon de se retrouver....avec soi meme

Mais il est évident que le partage fait aussi parti de nos valeurs de scrappeuses hiih

[liana]

faire partie d'un groupe ça dépend car le scrap se pratique aussi tout seul ! c'est vrai que c'est plus sympas à plusieurs mais moi j'aime bien aussi seule on a plus de temps pour la créativité

[ascrapmoi77]

Merci Jenny ca résume bien ! et merci pour ta vision des choses, c'est aussi mon sentiment

[Jen]

un article qui met bien en avant ce que l'on peut ressentir !!! C'est surtout s'exprimer, donner de soi et faire partie d'un groupe ce que le scrap représente pour moi.